Une vie à aimer
C’est l’histoire de Marc-Antoine, de ses souvenirs d’amour, d’avoir aimé, d’aimer encore et d’espérer.
Une vie à aimer, ce n’est pas une histoire d’amour. C’est plutôt l’histoire de l’Amour, cet amour qui nous aide à nous lever le matin, à trouver la beauté dans les fleurs du printemps et dans les premiers flocons de neige lorsque l’hiver arrive. C’est l’histoire d’un homme qui a aimé, aime et aimera.
L’auteur, Michel Jean, c’est d’abord un journaliste d’enquête. Au départ, je n’étais pas certaine de retrouver chez lui les caractéristiques que j’apprécie chez un auteur de fiction, la créativité dans l’utilisation de la langue française, la surprise qui m’attend à chaque page, la construction des personnages. Je me trompais puisque voilà une agréable découverte littéraire qui amène l’émotion nécessaire à rendre le lecteur accro, à faire tourner la page même si l’heure est indigne et que le matin arrive à grand pas. Un livre qui fait du bien, comme la caresse du vent par une journée de canicule, comme le premier rayon de soleil au réveil.
À la lecture d’Une vie à aimer, on se remémore nos premiers amours, les premiers regards, le premier vrai baiser et l’époque où «… un garçon prenait la main d’une fille et tout le monde comprenait.» Et, avec beaucoup de bonheur, on tourne les pages, le sourire aux lèvres, avec la crainte de voir la fin arriver trop vite.