Quelques braises et du vent
«Cette fameuse herbe plus verte dans le jardin du voisin aveuglait souvent les autres au point de les empêcher de voir le chiendent dans le mien.»
J’aurais voulu aimer ce livre qui se lit rapidement, malgré les phrases boîteuses, les doubles négations absentes au point de déranger la lecture, les personnages un peu trop campés dans le cliché. J’aurais voulu que la relation puissante entre Marc et Marie soit davantage développée, que Karl soit plus présent, j’aurais voulu comprendre l’alcoolisme du père, l’acharnement de Marc à vouloir garder contact avec ce géniteur que les deux autres ont décidé d’oublier.
Avec une autre finale au roman, j’aurai probablement laissé passer les relâchements d’écriture, j’aurais pardonné le manque de profondeur. Mais, malheureusement, une fois la dernière page tournée, les braises se laissent éteindre par le vent.
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