Nénuphar
Florence est arrivée au Québec dans les années 70 en provenance de l’Europe. Là-bas, elle a laissé un mari et une petite fille qui a longtemps fait l’aller-retour vers Montréal pour visiter sa maman expatriée. Ici, elle est professeure de littérature à l’université et amorcera bientôt sa retraite bien méritée.
Elle nous raconte sa vie avec son nénuphar qui ne la quitte jamais. Pour elle, le nénuphar n’est pas une plante aquatique, mais bien un cancer qui installe lentement ses tentacules dans son corps, une présence constante dans sa vie de femme vieillissante qui habite un petit appartement dans Côte-des-Neiges.
Nénuphar, ce n’est pas l’histoire d’une femme malade. C’est plutôt le récit d’une femme qui repense à sa vie, à la relation qu’elle avait avec sa mère, sa grand-mère, sa fille, à des moments qu’elle a vécus avec ses amies, ses amoureux, à des passages de livres qui l’ont marquée au cours de sa carrière. Le tout à travers le regard de celle qui a pris conscience que la vie peut se terminer n’importe quand et qui doit, malgré tout, se rendre à des rendez-vous médicaux où le lecteur n’entre que sur la pointe des pieds.
L’écriture de Maryse Barbance a quelque chose de très quotidien, de poétique, d’ancré dans la réalité d’une personne malade qui tente de poursuivre sa vie sans trop accorder d’importance à ce nénuphar, en vivant chaque jour pleinement.
Ce roman est une belle découverte, bourré de tendresse et de vérités délicates.
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