Les moitiés d’Alice
Alice a huit ans, un grand cœur et une imagination débordante. En plus de soigner les animaux blessés qu’elle trouve, d’une araignée amputée à son lapin Bunny en passant par un chat errant, Alice ne manque jamais plus que la moitié de ses repas, une drôle de manie qui fait désespérer son père trop souvent absent.
La jeune fille aura à franchir de nombreuses épreuves allant du déchirement de sa famille, à la momification de sa maman et jusqu’à l’ascension de l’Everest, tout ça avec l’imagination et la lucidité dont sont capables les enfants.
«C’est drôle comme, parfois, les grands nous parlent
et on a l’impression qu’ils se parlent à eux-mêmes.»
Diplômée de psychologie de l’enfant, l’auteure réussi à nous émouvoir à grands coups de vérités énoncées par l’attachante Alice et nous laisse en tête des souvenirs de l’enfant qui se cache encore en nous. Un roman à lire pour l’apaisement qu’il procure et pour l’exemple de courage dont font preuve ceux qu’on essaie tant de protéger.
À travers la naïveté du langage de sa jeune narratrice, l’auteure Judith Itzi livre un premier roman touchant où la résilience face aux épreuves de la vie est omniprésente.