La maison d’une autre
Mais voilà que Nanami s’attache à ce corps congelé… et que moi, j’ai décroché de l’histoire.
J’ai bien saisi la dualité de Nanami. Son besoin de revivre l’euphorie des moments où elle se présentait dans un bar pour séduire les touristes qui s’y trouvaient pour ensuite les suivre jusqu’à leur chambre d’hôtel sans les facturer. Son besoin d’échapper une dernière fois à sa vie de femme qui attend son mari en cuisinant le repas du soir. Mais la relation malsaine qu’elle développe avec un cadavre, ses envies de se coucher sur le congélateur pour se sentir plus près d’une femme qu’elle n’a jamais connue, ça m’a semblé si peu crédible, si tiré par les cheveux que je n’ai pas pu y croire.
Toutefois, j’ai beaucoup aimé l’écriture fluide de François Gilbert et l’univers japonais qu’il nous dépeint, si loin de celui que nous connaissons en Occident. Qui sait, peut-être est-ce seulement parce que j’ai lu ce livre à un moment où je n’étais pas assez réceptive puisque j’avais vraiment adoré Coma, première œuvre du même auteur.
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