Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris)
Catherine emprunte un roman de Françoise Sagan à la bibliothèque. Au chapitre 2 de la deuxième partie, elle tombe sur un petit bout de papier où il est écrit :
Jean-Philippe 514 555-2062
Appelle quand tu veux!
Prof de français et célibataire, Catherine se débat avec les relents de sa plus récente peine d’amour (croyez-moi, c’est terrible ce qu’elle a vécu!) et décide d’appeler ce Jean-Philippe. Après tout, c’est écrit «Appelle quand tu veux!». Le pire qui peut arriver, c’est que le gars porte des chemises à manches courtes…
J’ai adoré ce roman qui n’est pas véritablement de la chick lit ni de la grande littérature (sans que ce soit négatif) et qu’il fait bon lire. Ce que je n’aime pas de la classique chick lit, c’est que les personnages féminins y sont désespérés et caricaturaux, mais ce n’est pas du tout le cas de cette Catherine drôle et attachante (sérieux, elle me ressemble dans sa folie!). Si ses déboires amoureux sont dignes des Feux de l’amour tellement ils sont horribles, le reste de sa vie est relativement normal : elle a son chat, Luc, son travail de prof qui la passionne, des amies. Bref, une existence comme toutes les autres, racontée magnifiquement par Blandine Chabot.
«Vendredi… J’avais oublié. Le fameux souper de Noël de l’école…
Cela me tentait autant que de m’enfoncer un clou rouillé dans l’oeil»
Les chapitres de ce livre sont courts donc on passe au suivant, puis à l’autre… et on le termine rapidement avec le bonheur d’avoir découvert une nouvelle plume divertissante et particulièrement vraie. Un beau moment de lecture que je vous recommande chaudement!