Romans étrangers

Une semaine de vacances

Une semaine de vacances

J’étais curieuse, j’ai acheté, j’ai lu en 2h, le cœur au bord des lèvres et la rage dans les yeux.

Tout au long du récit, on se trouve en présence d’un homme pervers sexuel et d’une femme soumise qui semble être sa fille ou, du moins, à qui il demande d’être appelé «papa». Oui, ça crée un malaise fulgurant…

Si le roman s’ouvre sur une scène de fellation alors que monsieur est assis sur la toilette, il se poursuit avec une suite de relations sexuelles dans des lieux des plus incongrus. La fille, totalement sous l’emprise de l’homme, se soumet aux désirs de celui-ci, désirs qui n’en finissent plus, érections infinies, fellations mécaniques puisque c’est comme ça qu’il aime, elle doit bouger la langue de cette manière, enfoncer le membre dans sa bouche jusqu’à la garde, pétrir ses testicules de l’autre main, se laisser sodomiser, parce qu’avec de la vaseline, ça ne fait même pas mal.

Ils sont en vacances ensemble. Lors de leurs «ébats», il lui parle de sa femme, de ses maîtresses, des seins de chacune, de leur sexe, des expériences sexuelles qu’il a vécues en leur présence, de leurs poils pubiens. Oui, c’est choquant. Oui, on a envie de prendre le livre et le lancer par la fenêtre à bout de bras. Non, on ne comprend pas comment elle peut être aussi servile. Non, on n’est jamais certain s’il s’agit véritablement de son père ou s’il est simplement un pervers qui demande à être appelé ainsi. Et c’est probablement ce qui nous fait encore plus rager, le doute, l’espoir d’apprendre qu’en fait elle est une prostituée et lui un grand homme d’affaires excentrique au point d’aimer entendre «C’est bon papa!» alors qu’il lèche la vulve d’une femme. Mais non.

On ne connaît pas l’âge de la jeune fille, ça n’a pas d’importance; elle est vierge, elle a demandé à son père de ne pas lui prendre sa virginité, alors il la sodomise, glisse ses doigts dans son vagin humide, parce qu’elle aime ça, enfin, c’est ce qu’il dit, pense. Il s’amuse également avec ses seins, gros comme des pamplemousses, les palpe, les tire… À un point tel qu’on aurait envie de le castrer, cet horrible bonhomme.

Exercice de style particulièrement efficace de la part d’Angot. Promis, je ne relis JAMAIS ce livre.

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