Une maison parmi les arbres
Morty Lear, célèbre auteur de livres pour enfants, est mort. Tommy travaillait pour lui depuis 25 ans et elle habitait la maison qu’il lui a léguée avec tout ce qu’il possédait. Elle se retrouve dans l’obligation d’accueillir Nick, un jeune acteur qui a été engagé pour incarner l’auteur du fabuleux Séisme des couleurs au grand écran.
À travers les souvenirs des personnages et de découvertes dans la maison, Julia Glass reconstitue la vie de Morty. Vie qui ne fut pas de tout repos et dans laquelle se sont glissés des événements moins glorieux, moins heureux.
Une maison parmi les arbres est un roman rempli de tendresse, mais il faudra de la patience au lecteur pour traverser les 450 pages dans lesquelles l’action est souvent remplacée par des moments d’observation lente difficiles à soutenir alors que toutes nos journées ciblent maintenant la vitesse grand V en tout temps.
Les chapitres sont parfois très longs, ce qui aura pour effet de vous rendre impatient, mais lâcher prise et déguster lentement cette magnifique écriture ne peut qu’être bénéfique. Se déposer entre les pages d’un roman n’est pas toujours chose facile. À la limite, cette lecture pourrait se comparer à une forme de méditation à travers la vie de l’inventeur d’Ivo, personnage emblématique de Morty Lear.
J’avoue avoir trouvé ma lecture plutôt ardue et longue pour la première moitié du livre, mais j’ai persisté et je suis très heureuse d’avoir atteint le point final à cette histoire.