Le reste de leur vie

Ambroise est thanatologue et voue un respect immense aux gens qu’il doit embaumer. Il habite avec sa grand-mère, Beth, une cuisinière hors pair qu’il adore par-dessus tout et a la particularité d’embaumer les gens à domicile, selon leurs dernières volontés plutôt que dans une salle aseptisée d’acier chromé.

Par un hasard de la vie, ces deux personnages rencontrent Manelle, aide à domicile, et Samuel, 82 ans, un vieil homme sur le déclin et sans famille; un homme malade qui a décidé de terminer son existence avant de souffrir, en utilisant les services d’une compagnie d’aide à mourir. Ensemble, ils feront un petit voyage en corbillard pour le pire, mais surtout, pour le meilleur.

Le reste de leur vie est un roman rempli d’émotion que l’on termine le sourire aux lèvres après une lecture des plus agréables et on aurait bien envie de croiser les personnages de Jean-Paul Didierlaurent dans la réalité tellement ils sont attachants de vérité. Un peu comme dans Le liseur du 6h27, l’auteur arrive à nous sortir de notre quotidien parfois éreintant pour nous plonger dans son univers qui fait du bien à l’âme et réconcilie avec la vie.

Je ne peux passer sous silence un extrait de la quatrième de couverture qui résume, en deux phrases, l’essentiel de ce que ce livre représente : «Un conte moderne optimiste, une ode à la vie et à l’amour des autres. Tout lecteur fermera heureux, ému et réparé, cette histoire qui transforme des gens ordinaires en héros.»

Le seul défaut de ce livre, c’est d’avoir une fin. Mais heureusement, l’auteur a écrit deux autres livres dans lesquels je peux maintenant me plonger!

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