Meurtres et autres sucreries
L’histoire se passe peu avant la Seconde guerre mondiale à Rio de Janeiro. Un tueur en série s’en prend à des femmes très grosses en commençant par sa mère :
«Avant d’appeler la police, Charron se pencha sur le fourneau pour lécher avidement le sirop caramélisé du pudim mélangé au sang de sa mère. Alors, un spasme secoua tout son corps et la tache sombre qui s’élargit devant son pantalon révéla un orgasme incontrôlable.»
Rapidement, les policiers chargés de l’enquête découvrent la signature de ce tueur macabre : il goinfre ses gourmandes victimes jusqu’à ce qu’elles s’étouffent et rendent l’âme, l’estomac plein de pâtisseries et autres spécialités portugaises. Par la suite, il met leur corps en scène, le tout sans laisser d’indice sur son identité.
Dans Meurtres et autres sucreries, vous croiserez la route d’un croque-mort particulier, de plusieurs femmes obèses, mais également d’une journaliste fan de F1, d’un nain à la voix exceptionnelle et de quelques enquêteurs dont un des plus peureux.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce roman est tout sauf ennuyant. Si on excuse le nombre de personnages trop élevé pour rien et quelques détails automobiles, sportifs et politiques qui ne servent pas l’histoire, on se retrouve avec un livre drôle et incisif.
À lire si vous aimez l’humour tout aussi macabre de Jean Teulé!
