L’Embellie
En plein mois de novembre, le mari de la narratrice lui annonce qu’il la quitte pour une de ses collègues de bureau qui est déjà enceinte de lui. Toute en retenue, la jeune femme prend la nouvelle avec un grain de sel et propose même un dernier repas à celui qui a partagé sa vie pendant de nombreuses années : elle cuisine une oie qu’elle a accidentellement tuée avec sa voiture, la couvrant de sauce pour cacher les traces de pneus.
Puis sa meilleure amie lui confie son fils, Tumi, parce qu’elle se retrouve alitée jusqu’à la fin de sa grossesse de jumelles. Âgé de quatre ans, Tumi est presque sourd et ne voit pas très bien, même avec ses lunettes en fond de bouteille. Malgré ces handicaps, c’est un petit garçon plein de lumière qui entre alors dans la vie de la narratrice pour tout chambouler. Ensemble, ils entreprennent un voyage sur les routes de l’Islande, mais également au cœur d’eux-mêmes, nous entraînant avec eux pour notre plus grand bonheur.
J’ai incroyablement aimé cette douce histoire agrémentée de moment d’une drôlerie étonnante. Cette auteure arrive à décrire le quotidien de ses personnages au point où on finit par croire qu’ils existent réellement.
Avec L’Embellie, Audur Ava Ólafsdóttir enveloppe le lecteur d’une douce caresse et se taille une place de choix dans la liste de mes lectures préférées.
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