La grâce des brigands
L’écriture de Véronique Ovaldé m’a toujours plu et j’ai hâte à chaque livre de me replonger dans son univers si près de la réalité qu’on a parfois l’impression qu’elle est en train de nous parler de nos voisins.
Dans La grâce des brigands, je me sentais un peu comme ce soir de 2001 où j’ai visionné le film Mulholland Drive, pour l’ambiance feutrée, l’action lente et calculée, là où le personnage principal prend la route pour se rendre en un lieu, un événement qui, on le sait, changera sa vie à jamais. Captivant.
C’est ce qui arrive à Maria Christina Väätonen qui a reçu un appel de sa mère après plus de dix ans de silence. Alors qu’elle quitte Santa Monica où elle habite depuis ses seize ans pour se rendre dans la ville de son enfance située dans le grand Nord, Maria Christina replonge dans ses souvenirs. Avec elle, nous passerons de sa vie d’adulte à son enfance, nous apprendrons à connaître ses petits bonheurs, à pleurer ses peines et à parfois avoir envie de la prendre dans nos bras, de déposer un châle de laine sur ses épaules pour la réconforter. De sa vie de petite fille sous l’emprise de sa mère à son succès littéraire, de son amant à celui qu’elle aime vraiment, Maria Christina n’est qu’une chose : vraie.
Avec La grâce des brigands, Véronique Ovaldé vient définitivement de me confirmer pourquoi elle fait partie de mes auteures préférées.
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